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Photo du rédacteurMarine Panzovski

"Assumer la responsabilité de ses sentiments "


"Les gens sont troublés non par les choses mais par l'image qu'ils s'en font." Epictète


Je vous partage ici un extrait d'un livre de Marshall B. Rosenberg "Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)".


"Entendre un message négatif : quatre possibilités

"La troisième composante de la CNV consiste à identifier l'origine de nos sentiments. La CNV nous aide à comprendre que les paroles et les actes d'autrui peuvent être le facteur déclenchant, mais jamais la cause de nos sentiments.


Nous constatons que nos sentiments proviennent de la façon dont nous choisissons de recevoir les actes et paroles des autres, ainsi que de nos besoins et de nos attentes particulières à ce moment là. Avec la 3 ème composante, nous en venons à accepter la réponse ce que nous faisons pour générer nos propres sentiments.

Lorsque quelqu'un nous adresse une message négatif, formulé verbalement ou non, nous pouvons l'accueillir de quatre manières.


Quatre facons d'accueillir un message négatif :
1. Se sentir fautif

Première possibilité : nous sentir fautif en y entendant un reproche et une critique.  "Tu es l'individu le plus égoïste que j'ai jamais connu!" nous dit une personne en colère.


En choisissant de nous sentir visé, nous pourrions nous dire : "j'aurai du être plus sensible." Nous acceptons alors le jugement de l'autre êt nous nous accablons de reproches. Cette option nous fait baisser dans notre propre estime en favorisant des sentiments de culpabilité, de honte et de dépression.


2. Rejeter la faute sur l'autre

Deuxième possibilité : rejeter la faute sur l'autre.

En réponse à la phrase ci-dessus,  nous riposterions, par exemple : "tu n'as pas le droit de dire ça !  Je suis toujours à l'écoute de tes besoins. C'est toi qui es égoïste. "

Lorsque nous recevons des messages de cette façon et retournons le reproche à notre interlocuteur, nous risquons d'éprouver de la colère.


3. Percevoir nos sentiments et besoins

Troisième possibilité : porter notre attention sur nos propres sentiments et besoins.

Nous répondrions alors :"lorsque je t'entends dire que je suis l'individu le plus égoïste que tu n'aies jamais connu, je le sens blessé, parce que j'ai besoin que les efforts que je fais pour prendre en compte tes préférences soient reconnus. "

En nous focalisant sur nos propres sentiments et besoins, nous prenons conscience du fait que notre sentiment provient d'un besoin de reconnaissance. 


4. Chercher à percevoir les sentiments et besoins de l'autre

Enfin la quatrième possibilité consiste à diriger notre attention sur les sentiments et les besoins de l'autre, tels qu'ils sont exprimés. Nous pourrions ainsi répondre par une question : "te sens - tu blessé parce que tu aurais besoin que tes préférences soient mieux prises en compte?" Au lieu de blâmer les autres pour les sentiments que nous éprouvons, nous en acceptons la responsabilité en les reliant à nos propres besoins, désirs, attentes, valeurs ou pensées. Soulignons la différence entre les formations suivantes d'une déception.

Exemple 1 A. "Tu m'as déçu en ne venant pas hier soir. " B. "J'étais déçue que tu as ne viennes pas parce que je voulais discuter de certaines choses qui me contrarient." A rejette la responsabilité de sa déception que le comportement de l'autre. B attribue son sentiment de déception à son propre désir inassouvi.


exemple 2 A. "Ils m'ont vraiment exaspéré en annulant le contrat! "

B. "Lorsqu'ils ont annulé le contrat, j'étais exaspéré parce que je me disais que c'était une initiative totalement irresponsable."

A attribué exclusivement son exaspération au comportement de l'autre partie tandis que Bonjour super la responsabilité de son sentiment en reconnaissant la pensée qui l'à motivé. Il reconnaît que son irritation provient de sa désapprobation. En CNV, nous l'encouragerions cédant à faire un pas de plus, en identifiant ce qui lui manque - le BESOIN, le désir, l'attente, la valeur ou l'espoir qui n'à pas été comblé(e). Comme nous le verrons, plus nous sommes capables d'associer nos sentiments à nos besoins, plus il est facile pour les autres d'y répondre avec empathie. Pour relier ses sentiments à ce qu'elle voulait, la personne B aurait pu dire :

"Lorsqu'ils ont annulé le contrat, j'ai été très irrité parce que j'espérais que ce serait l'occasion de reprendre les employés que nous avions licenciés l'année dernière."

Marshall Rosenberg. Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs). Chapitre 5


Pour la suite je vous invite à lire le livre 😉


Pas toujours évident, en même temps essayons du mieux que nous pouvons ! Cela profitera à tout le monde et fera un monde meilleur.


Et je terminerais avec les paroles d'un grand monsieur, le petit fils de Gandhi.


"La non-violence consiste à faire émerger ce qu'il y a de positif en nous. Laissons-Nous envahir par l'amour, le respect, la compréhension , l'appréciation,la bienveillance et l'attention envers les autres,plutôt que les comportements égocentriques , égoïstes , avides, haineux, pleins de préjugés, de suspicion et d'agressivité qui dominent la plupart du temps notre pensée. Nous entendons souvent des gens dire : "ce monde est sans pitié et si l'on veut survivre, il faut devenir impitoyable aussi." Permettez-moi d'être en désaccord avec cette affirmation. Ce monde est ce que nous en avons fait. S'il est sans pitié aujourd'hui, c'est parce que nous l'avons rendu impitoyable par nos comportements. Nous ne pouvons changer le monde que si nous changeons nous-même, et cela commence par notre langage et notre façon de communiquer. "

Arun Gandhi.


▶Créons un monde de compassion 💚


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